Assemblée générale au camp à 14h. Un vote est effectué : la grève générale est reconduite à l’unanimité, 24h sur 24, et 7 jour sur 7. Le chantage ne marche plus ! Tout le monde est plus que jamais mobilisé. De nombreuses réactions fuses, il va falloir durcir notre mouvement, on va se faire entendre… Des actions sont proposées.
A Épernon, même combat. La grève continue sur les 2 sites.
Les 400 salariés licenciés ou obligés de déménager ne méritent ils pas un peu du bénéfice de l’entreprise ? A cette question, la direction BMS France répond à coté en disant qu’il y a des négociations en cours et qu’il faut attendre.
On n’a plus le temps d’attendre, la clôture des négociations est dans 4 semaines.
On ne demande pas 33% des bénéfices (comme M.Sarkozy nous le suggère), mais seulement 1% des 5,2 milliards réalisés en 2008. On est pas trop exigent pour des salariés licenciés stratégiques.
1% pour 400 salariés ça correspond à 130000 euros par personne, et finalement, on a arrondi à 100000 € pour commencer les négociations, pensant que c’était déjà beaucoup d’argent.
On ne descendra pas en dessous de 80 000 €, car on n’en est déjà plus qu’à 0,5 % des bénéfices (une goutte d’eau dans leur portefeuille). Notre bassin d’emploi est sinistré, et nombreux seront ceux qui vont se retrouver sans travail avec des crédits immobiliers à long terme et des enfants à charge.
En réponse, la direction propose 10000 euros. On frise le ridicule !
Et en plus elle nous demande de reprendre le travail.
La provocation qu’elle a à notre égard renforce notre solidarité.
On va se battre jusqu’au bout, rien à regretter, tout à gagner
Site :
http://plansocial.bms.over-blog