(source : Europe 17/03/09)
Les usines de Dijon et d’Appoigny (Yonne) d’Amora-Maille (groupe Unilever) sont bloquées, depuis lundi, par des salariés grévistes après les dernières propositions de la direction concernant le “plan de sauvegarde de l’emploi”. Le 20 novembre 2008, la direction d’Unilever a annoncé la fermeture de deux sites de production de son groupe, celui de son usine historique à Dijon et celui d’Appoigny, entraînant la suppression de 244 emplois.
“Nous refusons le chantage et l’ultimatum de la direction qui nous propose de reclasser 32 nouveaux salariés contre l’acceptation de l’ensemble des mesures du plan social que nous jugeons très insuffisantes notamment au niveau du montant des indemnités” de licenciement, explique Patrick Dubois, représentant FO et secrétaire du CCE. Les usines de Dijon et d’Appoigny (Yonne) d’Amora-Maille (groupe Unilever) sont bloquées depuis lundi par des salariés grévistes après les dernières propositions de la direction concernant le “plan de sauvegarde de l’emploi”.
La direction a indiqué dans un communiqué avoir annoncé lors du CCE de vendredi dernier “32 postes supplémentaires” qui seraient offerts aux salariés grâce à “l’implantation d’une nouvelle ligne de fabrication de vinaigrettes” dont 5.000 tonnes sont destinées au marché français sur les 11.000 produites en République tchèque. Une “mesure effective si un accord était conclu avec les partenaires sociaux d’ici le 18 mars”, souligne la direction. Pour Sylvain Pépin (CFDT), “cette annonce de 32 postes supplémentaires est bien mais il n’est pas question de brader les 211 autres emplois et là-dessus on ne lâchera rien”.
Le 20 novembre 2008, la direction d’Unilever a annoncé la fermeture de deux sites de production de son groupe, celui de son usine historique à Dijon et celui d’Appoigny, entraînant la suppression de 244 emplois. Le dernier CCE doit se tenir mercredi. Les élus seront appelés à émettre leur avis, purement consultatif, sur le plan social.